1963 | DEUXIÈME PHASE DU PROJET KALLISTA : EXPLOITATION LUNAIRE SOVIÉTIQUE

1963 | DEUXIÈME PHASE DU PROJET KALLISTA : EXPLOITATION LUNAIRE SOVIÉTIQUE

Explorer la Lune est devenu la priorité soviétique. Le satellite de la terre est au cœur d’un projet pharaonique de mise en place de bases permanentes afin d’exploiter l’Hélium 3 présent en grande quantité et fournisseur d’énergie. La réserve d’Hélium 3 est l’élément principal de recherche d’avancée russe sur une nouvelle conception de centrales à fusion qui génèrent d’énormes quantités d’énergie. Le tout sans déchet radioactif.

Longtemps la conquête de la lune a été l’objet de tous les records et même d’un concours entre les États-Unis et l’U.R.S.S. La supériorité technique, scientifique et surtout politique sur le monde a été Russe. D’après les échantillons du sol ramenés lors de la mission de Vostok 2, la teneur en Hélium 3 est très importante. Pas moins d’un million de tonnes. En raison de sa rareté, l’hélium est la source d’énergie la plus chère, un coût que les responsables politiques russes ont anticipé dans le projet Kallista pour une application immédiate civile et militaire après la guerre nucléaire. De nombreux projets de construction de bases lunaires permanentes sont d’ores et déjà sur la table.

La Russie est en compétition mais reste leader pour mettre en place tout ce dispositif. Les Russes comptent bien maintenir leur monopole énergétique et font savoir qu’avant l’an 1970, leur base sera implantée sur la Lune. Dans quelques années l’U.R.S.S se dit capable de démarrer un service de transport régulier entre la Terre et son satellite en utilisant Kliper, le successeur des capsules Soyouz, un remorqueur spatial et un vaisseau cargo. Un autre projet rattaché au projet Kallista rassemble d’innombrables biologistes, botanistes, physiciens et généticiens et amorce déjà la troisième phase du projet. Rien ne semble pouvoir arrêter l’hégémonie soviétique sur le monde.