1970 | CATACLYSME
Quatre heures après avoir vécu une première onde de choc ressentie à travers le monde, l’annonce est faite par le président auto-proclamé des États-Unis Nixon: «Un astéroïde nommé Hermès va percuter la terre dans quelques minutes. Il met fin au monde que nous avons connu, à notre civilisation, à notre histoire, à l’humanité. Que Dieu protège nos âmes.»
Après une phase de calme et de résignation, la folie prend le dessus. Un souffle de particules rouges et une première secousse sismique planétaire anéantissent tous les réseaux de communication.
L’heure de l’impact sonne mais aucun astéroïde en vue.
Les jours suivants sont marqués par d’innombrables phénomènes apocalyptiques : séismes, tsunamis, éruption volcanique. Les océans et les mers se retirent d’environ dix mètres redessinant la géographie mondiale. Les rares édifices encore épargnés s’effondrent en quasi-totalité. Les structures d’énergie nucléaire éventrées laissent s’échapper des fumées empoisonnées et radioactives.
Désorganisée, l’Union Soviétique doit faire face à une dégénérescence apparue chez l’homo-soviéticus en manque de Deut’. Le peuple immortel, soit près d’un milliard et demi d’individus dans le monde, est en manque de Deut’. Laissés sans traitement ils contractent «la vision grise». Les premières victimes deviennent agressives et sans contrôle, ce qui provoquera de nombreux morts. Les autorités mettent les suspects en quarantaine, les éloignant des civils non atteints. L’armée rouge contient les “dégénérés” et mène une relative sécurité dans le chaos ambiant en créant des zones de ravitaillement de Deut’ sous haute surveillance.