1970 | UNE NOUVELLE ÈRE

1970 | UNE NOUVELLE ÈRE

Dans un paysage contaminé et radioactif sur de grandes étendues, les survivants n’ont d’autres choix que de se laisser guider par les anciennes autorités gouvernementales soviétiques ou de trahir les autorités en rejoignant des groupes violents. La nature meurt lentement alors que dans certaines zones elle reprend ses droits avec une vitesse stupéfiante. Le peuple survit grâce aux chercheurs soviétiques et au Deut’ élaboré dans les années 1966. Entre l’ancien gouvernement et les clans de «Rats» les jeux d’influence et les conflits d’intérêts ont déjà repris. Ils tournent vite en affrontement quand l’indispensable est en jeu, et le moindre faux-pas peut coûter très cher.

Les relais gouvernementaux protègent les communautés civiles et les survivants égarés se procurent des armes. Les zones militaires renversées par les «Rats» deviennent des forteresses communautaires. Il existe aussi de très nombreux relais transformés en de véritables points de ralliement. Parfois ces relais deviennent des camps de réfugiés où l’on réapprend à vivre sous l’autorité d’un Chef Leader autoproclamé.

À l’Ouest de l’Europe certains prétendent qu’il existe une cité nouvelle, immense et majestueuse, dans un territoire nommé la Zone NK.

Le gouvernement encore en fonction œuvre pour procurer du Deut’ au civil, reconstruire une civilisation, vivre en communauté, nourrir les civils tout en appliquant le programme des protocoles administratifs soviétiques dicté par NeoGen.


Durant cette période post-apocalyptique naît une croyance dominante issue d’un culte qui a longtemps influé les communautés marginales nommé «O.N.Z.E». Le chiffre 11 fut utilisé à de nombreuses reprises pour revendiquer les actions terroristes des «Rats» à l’encontre de la population rendu immortel. La position du Politburo encore en place est claire : «Cet obscurantisme est interdit et détourne le peuple des vrais enjeux : reconstruire une Europe et une organisation sociale communiste sous le modèle d’Ivanova.»